Les six degrés de séparation (aussi appelée Théorie des 6 poignées de main) est une théorie établie par le Hongrois Frigyes Karinthy en 1929 qui évoque la possibilité que toute personne sur le globe peut être reliée à n'importe quelle autre, au travers d'une chaîne de relations individuelles comprenant au plus cinq autres maillons.
Avec le développement des Technologies de l'information et de la communication, le degré de séparation a été mesuré de 4,74 sur le réseau social Facebook1 à 6,6 sur l'échange de plusieurs milliards de messages instantanés étudiés en 2008 par Eric Horvitz et Jure Leskovec2, chercheurs chez Microsoft, en analysant des discussions de Windows Live Messenger34.
Cette théorie est reprise en 1967 par Stanley Milgram à travers l'étude du petit monde.
Cette théorie peut se démontrer de nos jours avec le site Facebook, qui met en évidence les liens que nous avons avec les autres et les liens que nous avons avec des personnes que nous ne connaissons pas (amis de vos amis). Elle est encore plus manifeste sur LinkedIn, qui signale le degré de séparation entre deux individus ainsi que les « chemins » possibles qui relient un individu à un autre à travers leurs réseaux relationnels respectifs.
wikipedia.fr
mercredi 29 mai 2013
mardi 28 mai 2013
vendredi 24 mai 2013
Les psychanalyses aujourd’hui ne manquent pas de constater que les « nouveaux patients » ne rêvent pas, ou peu. Insomniaques ? Ou incapables de verbaliser ? Il est possible que les « nouvelles maladies de l’âme » (dépression, toxicomanie, délinquance, psycho-somatose) proviennent précisément de l’incapacité des hommes et des femmes modernes de construire un espace psychique : c’est-à-dire des représentations verbales et trans-verbales correspondant à leurs excitations neuronales.
Julia Kristeva, Ma vie en dormant
Julia Kristeva, Ma vie en dormant
jeudi 23 mai 2013
mercredi 22 mai 2013
La théorie freudienne de l'après-coup
C'est le grand mérite d'abord de Lacan (1953), puis de Pontalis et Laplanche (d'abord in : Fantasme originaire, fantasmes des origines, origine du fantasme (1964), puis dans leur Vocabulaire de la psychanalyse 1967) d'avoir attiré l'attention sur le concept freudien d'après-coup c'est :
1) ce qui vient tout simplement plus tard ;
2) ce qui fera vivre, dans un deuxième temps, quelque chose qui a été déposé dans la psyché auparavant. Chez Freud, cet « éveil », ce deuxième temps, est nécessaire pour « créer » l'événement psychique, l'événement traumatique. Dans cette optique, l'événement « pur » ne se trouve pas dans la psyché ;
3) avec « L'homme aux loups » (1918), Freud développe enfin le troisième versant de l'après-coup : toutes les expériences infantiles laissent une trace mnésique qui demande à être réinterprétée et qui le sera ultérieurement.
Susann Heenen-Wolff, Revue belge de psychanalyse
C'est le grand mérite d'abord de Lacan (1953), puis de Pontalis et Laplanche (d'abord in : Fantasme originaire, fantasmes des origines, origine du fantasme (1964), puis dans leur Vocabulaire de la psychanalyse 1967) d'avoir attiré l'attention sur le concept freudien d'après-coup c'est :
1) ce qui vient tout simplement plus tard ;
2) ce qui fera vivre, dans un deuxième temps, quelque chose qui a été déposé dans la psyché auparavant. Chez Freud, cet « éveil », ce deuxième temps, est nécessaire pour « créer » l'événement psychique, l'événement traumatique. Dans cette optique, l'événement « pur » ne se trouve pas dans la psyché ;
3) avec « L'homme aux loups » (1918), Freud développe enfin le troisième versant de l'après-coup : toutes les expériences infantiles laissent une trace mnésique qui demande à être réinterprétée et qui le sera ultérieurement.
Susann Heenen-Wolff, Revue belge de psychanalyse
mardi 21 mai 2013
jeudi 16 mai 2013
mercredi 15 mai 2013
Seulement voilà : Winnicott n'observait pas les enfants ; on peut même dire qu'il ne les interprétait pas non plus, sachant, dans sa pratique plus visiblement que dans sa théorie, laisser venir le sens et aussi respecter leur non-sens. Pour être plus exact, disons qu'il interprétait à sa façon. Car on ne peut pas ne pas interpréter l'enfant. C'est même dans les premiers temps de l'existence, une condition de sa vie, parfois de sa survie : une mère doit plus même que répondre aux besoins de l'infans, elle doit les deviner. De son côté, l'enfant n'en n'est pas moins, d'entrée de jeu, interprète. C'est de cet écart entre les deux interprétations que Winnicott a tiré parti. Aussi bien ne pratiquait-il pas la psychothérapie de l'enfant, mais avec lui. L'écart fait jeu. L'espace intermédiaire facilite le langage qui n'est pas mettre ses mots dans la bouche de l'autre.
J.-B. Pontalis, Perdre de vue
J.-B. Pontalis, Perdre de vue
mardi 14 mai 2013
lundi 13 mai 2013
dimanche 12 mai 2013
vendredi 10 mai 2013
mardi 7 mai 2013
lundi 6 mai 2013
Effet Pygmalion
L'effet Pygmalion, également appelé effet Rosenthal ou prophétie auto-réalisante, a été mis en évidence dans une situation expérimentale célèbre.
Robert Rosenthal et son équipe ont tout simplement fait croire à des groupes d'étudiants qu'ils comptaient effectuer une expérience sur des rats dans une situation d'apprentissage dans un labyrinthe.
L'astuce de l'expérience résidant en ceci, justement, de faire croire à certains groupes d'étudiants que les rats qu'ils reçoivent pour l'expérience ont été très soigneusement sélectionnés sur base d'une intelligence supérieure, tandis qu'à d'autres groupes d'étudiants, ont prétend que les rats reçus ont été sélectionnés pour leur très médiocres capacités intellectuelles.
En réalité, la répartition des rats est effectuée tout à fait par hasard.
Ce qui est observé par les chercheurs est étonnant. Les rats soi-disant intelligents sont, au final, beaucoup plus performants que les rats soi-disant idiots; les premiers sont "devenus intelligents" tandis que les seconds sont au final "très bêtes".
L'élément crucial qui est entré en jeu étant, "simplement", le fait que les étudiants aient été convaincus que... Convaincus que leur rats étaient très intelligents, ils se sont comportés en accord avec cette hypothèse, les stimulants, leur accordant de l'attention (à l'inverse des étudiants de l'autre condition expérimentale). Et ils ont de ce fait suscité la confirmation de leur hypothèse, ce qui s'est traduit par des performances meilleures de leurs rats..... intelligents.
Jérôme Vermeulen, texte paru sur le www.lepsychologue.be
L'effet Pygmalion, également appelé effet Rosenthal ou prophétie auto-réalisante, a été mis en évidence dans une situation expérimentale célèbre.
Robert Rosenthal et son équipe ont tout simplement fait croire à des groupes d'étudiants qu'ils comptaient effectuer une expérience sur des rats dans une situation d'apprentissage dans un labyrinthe.
L'astuce de l'expérience résidant en ceci, justement, de faire croire à certains groupes d'étudiants que les rats qu'ils reçoivent pour l'expérience ont été très soigneusement sélectionnés sur base d'une intelligence supérieure, tandis qu'à d'autres groupes d'étudiants, ont prétend que les rats reçus ont été sélectionnés pour leur très médiocres capacités intellectuelles.
En réalité, la répartition des rats est effectuée tout à fait par hasard.
Ce qui est observé par les chercheurs est étonnant. Les rats soi-disant intelligents sont, au final, beaucoup plus performants que les rats soi-disant idiots; les premiers sont "devenus intelligents" tandis que les seconds sont au final "très bêtes".
L'élément crucial qui est entré en jeu étant, "simplement", le fait que les étudiants aient été convaincus que... Convaincus que leur rats étaient très intelligents, ils se sont comportés en accord avec cette hypothèse, les stimulants, leur accordant de l'attention (à l'inverse des étudiants de l'autre condition expérimentale). Et ils ont de ce fait suscité la confirmation de leur hypothèse, ce qui s'est traduit par des performances meilleures de leurs rats..... intelligents.
Jérôme Vermeulen, texte paru sur le www.lepsychologue.be
jeudi 2 mai 2013
Imaginons deux phares tournant en sens inverse et dont les feux se coupent périodiquement. C'est lorsque transfert et contre-transfert s'entrecroisent que se situent les moments de la plus grande brillance. Moments privilégiés où fulgure la vérité de l'interprétation.
Serge Viderman, La construction de l'espace analytique
Serge Viderman, La construction de l'espace analytique
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